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TQID#32 / « ’39 » – Queen

Une chanson de Queen que Freddie Mercury n’a pas chantée et qui raconte l’histoire de « La Planète des Singes ». Kamoulox ? Eh bien non. Il fallait bien une Lorène Aldabra, reine de la J-pop francophone, pour proposer ce morceau de Queen que personne ne connaît. En plus, c’était pour un duo avec Valérian Bordas, roi du rock jurassien, originaire du département du Jura. Département numéro 39. La boucle est bouclée. (Cette intro pue la coke à pleines narines alors que non en fait) (mais on va laisser croire que si pour faire plus rock’n roll)

La chanson ne fait pas directement référence à « La Planète des Singes », mais traite du même phénomène de dilatation du temps. En année 39, des gens partent pour un voyage spatial car la Terre devient surpeuplée. Il ne s’agit donc pas de 1939, mais peut-être de 2139 ou 2239… C’est une chanson de science-fiction, ce qui contraste avec la plupart des chansons folk de l’époque qui parlaient de sujets très terre-à-terre (au sens propre ou figuré). Ces voyageurs spatiaux reviennent un an plus tard… un an selon leur perspective. Mais 100 ans se sont écoulés sur la Terre (c’est la théorie de la relativité restreinte, toi-même tu sais). Et tout le monde est giga vieux ou mort.

Mais wtf Brian (is in the kitchen) ? Brian, c’est un astrophysicien. Rigole pas, il a passé son doctorat en 2007, 30 ans après avoir arrêté ses études après un Bachelor’s Degree pour devenir rockstar. Alors ça, c’est la classe. Roger Taylor, le batteur de Queen, avait prévu d’être dentiste avant d’être détourné du droit chemin par les sirènes de la starification musicale. Et John Deacon, le bassiste, allait devenir ingénieur électricien. Ces gars ont tout gâché juste pour la gloire et une carrière musicale épique. Ridicule.

D’un point de vue purement musical, le morceau ressemble à première vue/audition à un morceau folk banal. Un vulgaire morceau country. Qui joue tout de même sur des tonalités voisines ambiguës (des trucs de geektaristes avec des tonalités relatives indécises et des changements de tonalités entre le couplet et le refrain), et comporte 15 accords différents. Ce truc n’est pas un morceau de débutant. Valérian avait bien révisé, alors il a guitaré ça tout proprement, malgré la ««« fatigue »»». Néanmoins, la guitare n’est pas ce qu’on entend le plus dans la reprise. Devant, il y a le clavier (un synthé virtuel d’Acoustica Mixcraft), le même arpégiateur que pour la reprise de février (Garota de Ipanema avec Thibault), un bien bel algorithme très rigolo et facile à utiliser, pour peu qu’on connaisse la progression des accords du morceau. Bien sûr, depuis avril dernier, il n’y a pas pas eu une seule reprise du mois enregistrée sans le clavier Roli, ici pour des nappes en arrière-plan.

L’instrument majeur, enfin, principal (c’est le déluge de tonalités dans le morceau de toute façon), c’est la voix. Celle de Valérian et celle de Lorène. Avec des harmonies à foison. Lorène n’est pas qu’une chanteuse danseuse auteuse compositeuse interpréteuse. Elle a aussi une très très solide expérience de choriste. Ceux qui pensent que les choristes sont des chanteuses ratées frustrées, vous pouvez remballer. Une choriste a le devoir de la justesse et du placement rythmique parfaits, pour porter la voix principale qui, elle, peut s’autoriser quelques errements, puisqu’elle s’appuie sur tout ce qu’li y a derrière, instruments et choeurs, et rien ne s’appuie sur elle (la voix lead est au top de l’organigramme). Vous n’avez jamais remarqué que beaucoup de chanteurs/chanteuses sont complètement à côté de la plaque en concert ? Eh bien ils peuvent se le permettre grâce à leurs choristes qui font remonter la moyenne. Ou merci le playback aussi.

Lorène est aussi coach vocale et a donc coaché Valérian qui ne s’attendait qu’à faire de la guitare. Au départ, Valérian était là pendant la semaine pour enregistrer des nouveaux morceaux pour son projet musical top secret. J’aime rentabiliser le temps de présence des gens. Quand ils viennent, c’est rare qu’ils ne fassent pas quelque chose d’imprévu, genre une reprise du mois. Ou un truc imprévu dans la reprise du mois prévue. #Imprévuception
D’ailleurs cette semaine-là, la reprise du mois n’était qu’une parenthèse puisque Valérian est resté cinq jours pour enregistrer des nouveaux morceaux pour son nouveau projet musical top secret. Je suis dessus d’ailleurs, là, je vais donc vous laisser et conclure cet article pour continuer les mixages.
Pour cette reprise, on a enregistré les voix entre 2h et 3h du matin, entre les seringues usagées et les bouteilles vides. Yolo, les murs sont épais,  Je me suis levé à… pas couché en fait. Mais j’ai tenu la journée sous perfusion de café. Donc on a pris du café, soluble. Pour être raisonnable. Le café c’est légal. Bon. En vrai on avait bu que de l’eau, l’alcool fait chanter faux ceux qui savent chanter, et on a peur des piqûres. Ou pas. C’est difficile de vouloir faire croire qu’on est rock’n roll quand en vrai on est aux 35h.
Il est temps que cet article se finisse.

Retrouvez « ’39 » sur Bandcamp et Soundcloud.

E.C.

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1 réflexion au sujet de “TQID#32 / « ’39 » – Queen”

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